La Bruyère "Les Caractères" Livres V à X programme de 1ère générale étude des thèmes
Livre V : De la société et de la conversation
La Bruyère pose comme principe que la conversation avec les autres est souvent peu
intéressante mais préférable au fait de ne plus avoir de contacts humains.
1- Il dresse la liste des défauts humains dans la conversation.
Il critique
-ceux qui jargonnent car ils veulent comme Acis briller en sté
- cx qui se mettent en scène dans les groupes comme Arrias ou qui prend toute la place comme Théodecte, l’orgueilleux citation à apprendre « Ils cherchent moins à être instruits et même réjouis qu’à être goûtés et applaudis »
- cx qui dictent leur conduite aux autres : Troile
- les bavards : cx qui parlent sans penser et cx qui pensent trop avant de parler.
- la trop grande franchise cf Cléon
- se moque de cx qui étalent leur science en citant les Anciens en latin (pédantisme) cf Hermagoras est celui qui connaît sur le bout des doigts l’histoire antique mais ignore la contemporaine
- de la difficulté à s’écouter dans les conversations et de poursuivre un raisonnement juste.
2- Il définit la politesse
- On a le devoir d’adapter sa conversation à ses interlocuteurs.
- Louer qn d’autre devant qn qui montre un talent est inconvenant et impoli.
« le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui »
3-Il évoque les querelles et la difficulté de vivre avec des personnes qui ne s’entendent pas. /Les querelles au sein des familles/ Les incompatibilités de caractères /Les belles-mères et les marâtres / Les querelles entre les hommes et leurs futilités / Il est plus simple de s’adapter aux autres que l’inverse.
4-Remarques d’ordre plus général
Citation à apprendre : « Si l’on voulait être estimé, il faudrait vivre avec des personnes estimables » : pour être estimé il faudrait côtoyer que de bonnes personnes mais sous-entend que la plupart des personnes qui nous entourent ne sont pas bien disposées à notre égard.
- Persuader est plus simple que convaincre
-On doit donner du crédit aux gens en fonction de leur comportement : croire l’honnête homme.
Livre VI : Des biens de fortune
1- Les avantages de la richesse
- la richesse et l‘honneur couvrent un hô du mérite qu’il n’a pas
Périandre est la figure du nouveau riche
- le sort d’un homme ( épée, robe ou Eglise) dépend de ses biens non de ses aptitudes)
- Sur le mariage : l’homme riche et âgé sera un meilleur prétendant que le jeune homme pauvre.
- la richesse donne de la considération : cf Giton ≠ Phédon est méprisé du fait de son indigence-
2- Les inconvénients d’être trop riche
- Les grandes richesses entraînent les gds soucis cf La Fontaine « Le savetier et le financier »
- La considération des hommes riches fait naître successivement l’envie, la haine, la crainte, l’estime parfois et finalement la compassion ( = cela n’est pas forcément si enviable d’être riche)
- Le sort des riches est aussi variable que la fortune : ils n’ont pas d’amis. Par intérêt, vos amis pourraient devenir vos ennemis // Question de l’héritage : les héritiers obséquieux ( qui flattent cx dont ils espèrent un héritage)
- Chrysippe est le portrait de l’homme dont l’unique souhait est de s’enrichir ( l’avare)
3- Les moyens pour atteindre la richesse
- Le théâtre et la cuisine nécessitent beaucoup d’apprêts ( de préparation) et de saletés, de même il vaut mieux ne pas voir ce qui se cache derrière une trop grande richesse.
- Ergaste est le prototype de l’homme avide et qui vendrait tout, y compris les biens de la nature (l’eau)
Accroître sa richesse au détriment du peuple
Ruiner ses confrères
« Un bon financier ne pleure ni ses amis ni sa famille, ni ses enfants »
4- Réflexion d’ordre général
- Faire fortune est un lge universel qui n’épargne aucune condition.
- Certains cherchent à améliorer leur conditions de vie toute leur vie =/= d’autres ne font aucun effort pour cela.
- les marchands sont des voleurs
- Les hommes s’adonnent svt à des activités malhonnêtes afin de s’enrichir puis se conduisent comme des dévots ( des hommes pieux, religieux) une fois leur fortune faite.
- Peinture de la misère des inégalités sociales p55
- Réflexion sur la notion de richesse et de pauvreté : si l’on est riche du superflu, l’homme qui se contente de peu ( le sage) est riche alors que l’homme qui désire bcp ( à qui il manque qqcse) est pauvre. A RETENIR
-Mépris pour l’homme inférieur (cf film sud Coréen« Parasite »)
- Clitiphon est l’homme d’affaires difficile à approcher ≠ l’homme de lettres
- Comment comprendre cx qui ont faim quand on est toujours rassasié .
- On s’enrichit avec l’âge car si l’on meurt jeune et riche, on a trop à perdre.
Livre VII : De la ville
La Bruyère évoque beaucoup dans ce livre l’idée de la ville comme d’une scène où tous observent et sont observés : théâtre social. Il évoque ici les différentes coteries ( groupes humains aux codes sociaux bien spécifiques) Certains vivent le regard des autres et plus que pour leur plaisir personnel ; Il montre le ridicule de cx qui se ruinent pour vivre au dessus de leurs moyens.
- Théramène est le riche héritier
- Il évoquent les femmes, leur amour de l’argent et leur commerce ( leur manière de communiquer) entre elles
- Il évoque en ville l’ignorance de la nature et le mérpis des tâches basses.
Il se moque des bourgeaois de Paris qui préfèrent se passer du nécessaire plutôt que du superflu.
Livre VIII « Des grands »
C’est pour la Bruyère l’occasion de commenter le comportement des grands, de ceux qui les servent et du peuple
1- Le comportement des grands
-Si les gds étaient bons ils seraient idolâtrés par le peuple qui leur est déjà favorable : ils sont mauvais car les gds se targuent de faire de gdes choses, pas de rendre les gens heureux.
-Les gds sont heureux doublement : par les avantages matériels et sont entourés de gens qui les égalent voire les surpassent : ils sont souvent incompétents
- Ils se montrent orgueilleurx alors que certains sont inférieurs à leurs subordonnés : ils négligent svt leurs propres affaires alors que d’autres s’instruisent et deviennent habiles. Ils rient des autres hommes et leur paraissent inaccessibles. Les gds doivent apprendre la bonté et l’honnêteté,:non le soin de leur rang qui leur est naturel. Pourtant la modestie est une vertu facile pour les gds =/= pour les petits qui sont tjs dans une condition inférieure. La vertu est à distinguer de la comédie de la vertu ( ou de la fausse modestie)
- Les gds sont dirigés par leurs émotions qui varient : leurs réactions sont donc imprévisibles
- LB évoque le manque de reconnaissance des gds envers leurs serviteurs fidèles : ils se montrent svt ingrats
2- Sur le comportement du peuple
- Il compare les gds et le peuple : il loue le peuple
« Le peuple n’a guère d’esprit, et les gds n’ont point d’âme : celui-là a bon fond, et n’a point de dehors ; ceux-ci n’ont que des dehors et qu’une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple. »
3- Concernant ceux qui côtoient les grands
- il évoque le comportement hautain de cx qui servent les gds car les hommes aiment se mettre en valeur par l’attention que leur porte un gd.
- pour être légal des gds : il ne faut rien leur demander.
- Nouvelle définition du peuple :
« Il y a le peuple qui est opposé aux gds : c’est la populace et la multitude : il y a le peuple qui est opposé aux sages, aux habiles et aux vertueux: ce sont les grands comme les petits. »
-Ce que l’on dit des puissants :
A apprendre : !!!« L’on doit se taire sur les puissants ! Il y a presque toujours de la flatterie à en dire du bien ; il y a du péril à en dire du mal pendant qu’ils vivent et de la lâcheté quand ils sont morts. »
Livre IX : De la cour
1- Une vision très négative et pessimiste de la cour :
utilisation contante de l’ironie
ne pas connaître la cour est une vertu car la cour est synonyme de vice
La cour est changeante et versatile ( elle vous porte aux nues ou vous met en disgrâce)
La cour n’est admirable que vue de la Province
A apprendre : « La cour ne rend pas content, elle empêche qu’on soit ailleurs »
La cour est un lieu de dissimulation semblable à un jeu d’échec. Contrepartie : le courtisan est protégé mais esclave.
Seul le malheur rend l’hô plus humain.
Straton est le portrait du courtisan heureux puis malheureux ( en grâce puis en disgrâce)
2- Le comportement du courtisan
Le courtisan est dissimulateur : le visage et l’attitude du courtisan change en présence du prince : celui qui est le plus haut placé est celui qui change le plus. L’attitude varie entre la sphère privée et publique. Portraits des courtisans orgueilleux et flatteurs : Cimon et Clitandre
L’honnête homme doit connaître la cour.
La politesse règne à la cour mais aussi la dureté de cœur.
L’intérêt est le moteur des courtisans ≠ à la vertu
Un ami qui change de statut social et qui reste votre ami est rare.
Les courtisans flattent pour 2 raisons : par intérêt direct ou indirect ( pour qu’on leur rende la pareille) cf.Théodote est le courtisan empressé et hypocrite car intéressé.
On blâme ceux qui réussissent à cause de notre propre insuccès.
LB critique cx qui nuisent aux autres pour se mettre en valeur.
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